De la grande tradition argentine du piano, Marcela Roggeri a toutes les qualités, et cette flamme sud-américaine qui fait la différence. Née à Buenos Aires, Marcela Roggeri a commencé ses études auprès d’Ana Gelber avant de bénéficier, un peu plus tard, des conseils avisés de Bruno Leonardo Gelber, ce dernier devenant par la suite son mentor. De la culture de son pays, Marcela Roggeri a également hérité le tempérament voyageur. A 23 ans, après une tournée en Argentine et dans d’autres pays d’Amérique latine, Marcela Roggeri vient en Europe (Allemagne, Italie et France) pour une première série de concerts en duo avec Bruno Leonardo Gelber. Séduite par le climat de travail qu’elle y trouve, Marcela Roggeri se décide à s’installer en Paris où elle va poursuivre son perfectionnement. En 1992, elle part donner des masterclasses à Singapour ; le séjour durera deux années sans que cela ne l’empêche de parcourir le monde pour y donner de nombreux récitals et concerts sous la conduite des meilleurs chefs : Rafael Fruhbeck de Burgos, James Judd, George Pehlivanian, Kasper de Roo, Kyung Soo Wong Mario Benzecri, Simon Blech, Pedro I. Calderon, Carlos Giraudo, Juan Carlos Zorzi. Elle se présente avec des orchestres aussi renommés que le Buenos Aires Philharmonic, Florida Philharmonic, Montpellier Philharmonic, Bohemian Pardubice Chamber Philharmonic et Dortmund Philharmonic. En l’an 2000, Marcela Roggeri donne un concert mémorable au Wigmore Hall de Londres en compagnie du pianiste brésilien Marcelo Bratke ; au programme, les pièces pour deux pianos de Gershwin, Bernstein et Copland dont on célèbre alors le 100e anniversaire. Ils présentent leur CD - « The Open Prairie » - qui réunit l’intégrale des œuvres pour deux pianos d’Aaron Copland. La critique est unanime. The Independent écrit : « Un concert particulièrement remarquable où les deux pianistes vivaient véritablement la musique ensemble ». Le Royal Academy Magazine ajoutera : «Les deux interprètes ont offert au public un récital enflammé qui a presque fait danser dans les allées du Wigmore Hall ». Marcela Roggeri poursuit alors sa collaboration avec Marcelo Bratke. Pendant deux années ils interprèteront une série de concerts-performances intitulés 400 ans de Musique moderne. Ces concerts d’un genre inédit conjuguent alors le piano et les percussions de l’ensemble Meninos do Morumbi, un groupe de percussionnistes issus des favelas brésiliennes. Le succès sera extraordinaire, quelles que soient les salles : Queen Elizabeth Hall de Londres ou salles de spectacles du Brésil et d’Argentine. En 2003 et 2004, le duo Roggeri-Bratke présente un autre programme audacieux appelé Trilogie de Carnaval, en collaboration avec l’ensemble brésilien Projet Charanga ; le programme propose des oeuvres de Milhaud, Nazareth et Villa-Lobos. Une fois encore, la critique est enthousiaste. Le quotidien La Nación décrit le projet comme l’un des événements artistiques majeurs de l’année 2004. Ces projets marquent également l’engagement personnel de Marcela Roggeri dans des actions artistiques humanitaires au Brésil et en Argentine, où elle donne régulièrement des concerts ainsi que des masterclasses au profit d’associations luttant contre la grande pauvreté. Marcela est également intéressée par la musique de chambre, et elle donne régulièrement des concerts pour piano et violon, avec le violoniste Pablo Saravi, comme au Teatro Colón de Buenos Aires en 2002 : le journal La Nación écrit « Excellente impression…les deux artistes ont exprimé des moments de radiante et cristalline pureté mélodique ». Marcela Roggeri est l’invitée régulière de nombreux festivals Français et étrangers. On a pu l’entendre au Festival de Nohant, à Montpellier ou encore aux Flâneries musicales de Reims. Elle fait l’ouverture du festival en Périgord noir de l’édition 2008 où elle interprète le concerto pour piano et trompette de Chostakovitch et se produit à plusieurs reprises aux Flâneries musicales de Reims 2008. C’est précisément à Reims que Marcela Roggeri a entamé, en juillet 2005, une tournée internationale avec un récital entièrement consacré à Erik Satie, un programme presque ‘naturel’ pour celle que l’on considère comme « la plus française des pianistes argentines » programme qui a été enregistré pour le label TransartLive. Sous ce label elle a également sorti un CD Scarlatti et un autre consacré à Sofia Gubaïdulina. Marcela vit à Londres et se produit régulièrement en récital, avec orchestre ou en musique de chambre en Europe ainsi qu’en Amérique du Nord et du Sud. Son répertoire va de Mozart à John Cage, de Chostakovitch à Copland, sans oublier les compositeurs du continent de son enfance : Villa-Lobos, Ginastera ou Piazzolla. Elle a reçu la Révélations Internationales (AEAA – Prix du MIDEM) des Victoires de la Musique 2006.
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